14 octobre 2008
En ce 14 octobre 2008, coincée sous ma couette pour raisons microbiennes (le prochain bébé malade qui m'approche s'en prend une !!!) mais espérant grandement aller mieux demain, j'oscille entre deux envies distinctes et cependant profondes : piquer une grosse colère en vous faisant part de tout ce qui m'oppresse actuellement, ou laisser aller en pensant que tout partira en même temps que ce satané mauvais microbe.
Je crois que je vais stabiloter le microbe pour plus tard, et que je vais vous parler des vertus et des dangers du web. J'ai touché à internet pour la première fois en 2002, quand je me suis offert mon premier vrai PC, version sans pédaleur mais avec rames quand même !
Ma curiosité innée m'a poussée à aller découvrir tout ce que la toile offrait. Au début, je surfais beaucoup sur des sujets qui, à l'époque, m'intéressaient. Je surfais, je me cultivais, j'apprenais à "dompter" cet outil dont les plus jeunes avaient déjà saisi toutes les opportunités. J'ai mis plusieurs mois avant de me risquer sur des forums et autant pour découvrir Messenger et les tchats. J'aurais sans doute mieux fait de me casser les deux jambes, les deux bras, les deux mains, au lieu d'aller me casser la tête bêtement !!! Car de tout temps à jamais, ma tête a toujours été ma plus fidèle alliée. Sauf que depuis plus de 4 ans maintenant, elle se heurte à des intentions qu'elle ne comprend pas, à des manoeuvres de l'ombre qu'elle ne sait pas voir, à tout ce que l'Humanité a de plus pervers et que ma tête n'admet jamais. Le virtuel devrait être une occasion d'être meilleurs et non d'être plus mauvais encore que ce que nous sommes. Nous devrions y dévoiler les plus jolies parts de nous-mêmes. Au lieu de ça, le virtuel donne à certains l'illusion qu'ils sont importants et qu'ils peuvent dominer, à défaut du monde, au moins ce monde virtuel où l'on est rarement ce que l'on prétend être. Et c'est de bonne guerre, ma foi...
Accusez-moi de naïveté, de bêtise même, mais quitte à devoir tricher, je préfère le faire pour de bonnes raisons et non pas pour paraître mieux que je ne le suis. Oh, je sais, certains et certaines par le passé m'ont crue aussi belle dans la vie que mes mots pouvaient l'être sur les forums ou dans les tchats. Sans paraphraser Jean-Jacques Goldman, il faudrait quand même se souvenir que les mots que l'on écrit ont la faveur de la réflexion que nous n'avons pas toujours dans la vie réelle. On écrit souvent mieux que l'on pense car tout ce que l'on pense ne peut pas être écrit. Méditez là-dessus !!!
Le web est un miroir à tant d'alouettes qui engendre tellement de problèmes ! Si vous saviez le nombre de fois où ce que j'ai écrit fut pris au pied de la lettre et où, malgré qu'on reconnaisse partout mon humour certain mais pas toujours bien compris, on m'a fustigée pour ne pas dire pire...j'en suis à mon 5ème piratage de mails en 6 ans ! Pas mal, non ? Et tout ça pour quoi ? J'aimerais qu'on m'explique.
Alors je peux mettre des antivirus, antispams, antiviols, anti-tout sur mes différents PC, je suis toujours vulnérable. Et vous savez pourquoi ? Parce que le virtuel n'est pour moi qu'un monde abstrait où je fais me courses, où je communique avec des gens que je connais un peu (web cam demandée pour tout nouveau contact MSN ou Yahoo. C'est ma règle désormais), où je peux aussi, comme ici, ouvrir ma vision du monde à ceux qui le veulent. Je n'ai pas de tabou particulier sur ce point. Je n'ai honte de rien. J'assume quasiment tout, même le pire !!! Est-ce un crime ????
Aussi, vous qui lisez ce blog, si vous ne me connaissez pas encore vraiment, croyez-moi quand je vous dis que les alouettes seront bientôt toutes plumées si nous n'y prenons pas garde. Or dans un monde virtuel où tout est quasiment permis, comment se protéger des pies et des geais quand on n'est qu'une gentille alouette ? Posez-vous la question. Moi, j'ai trouvé la réponse mais elle ne convient qu'à moi et à moi seule. J'ai enfin fait ce que j'aurais du faire depuis 3 ans. La suite n'est plus de mon ressort.