Celine Elias à l'écrit

Celine Elias à l'écrit

Le silence

LE SILENCE

 

 

La voix vaut de l’argent

Le silence vaut de l’or

Et quand nul ne l’entend

C’est que la voix s’endort

Rêvant des jours meilleurs

Où l’écho de la foule

Lui aura donné l’heur

De boire l’eau qui s’écoule

Entre hier et demain

Une envie d’autre chose

Le silence est serein

Et la voix se dépose…

 

Sur une larme

Une pensée d’avant

Un goût d’antan

Qui supplicie et qui désarme

Sur un sourire

Un humour décapant

Et quelques blancs

Pour cacher le désir.

 

La voix vaut ce qu’elle dit

Le silence ce qu’il ment

Et quand elle a séduit

C’était si différent

Sans les mots dérisoires

D’aveux trop gouleyants

Des amours illusoires

Auxquelles on croit souvent

Pour ne pas être seul

Quitte à accompagner

Le silence des veules

Les voix superposées…

 

Sur une larme

Une pensée d’avant

Un goût d’antan

Qui supplicie et qui désarme

Sur un sourire

Un humour décapant

Et quelques blancs

Pour cacher le désir.

 

Si le silence est mon ami

Parce que la voix se tait souvent

Dans le silence, j’ai compris

Ce que la voix ne disait pas

Si le silence est mon ami

Parce que la voix ne me dit pas

Que son silence est mal compris

Qu’elle s’est posée différemment….

 

Sur une larme

Une pensée d’avant

Un goût d’antan

Qui supplicie et qui désarme

Sur un sourire

Un humour décapant

Et quelques blancs

Pour cacher le désir.

 

 

Paris, le 25/07/07

 Céline ELIAS



17/07/2008
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