A la fin
A LA FIN
Parce que le temps passe
Qu’il n’y a rédemption
Qu’en dehors des paroisses
Qu’en dedans des pardons
On se voudrait meilleur
Quand on a des remords
Afin que nos erreurs
Nous excusent encore
On se croit au-dessus
De nos malentendus
On oppose à nous-mêmes
Les devoirs du devoir
Et dans un requiem
Se livrer au hasard
Alors nos espérances
Se traduisent en moyens
Trahissant l’inconscience
Des futiles desseins
On se croit si unique
Qu’on en est pathétique
Mais quand face à la fin
A la fin de tout être
On se dit que peut-être
On pouvait faire mieux
Le temps nous est témoin
Renvoie ce que nous sommes
Une condition d’Hommes
Ephémère petit feu...
Parce qu’on a qu’un souhait
Que l’on a de salut
Qu’en la quête à jamais
Du bonheur absolu
On le voudrait ailleurs
Différent, éternel
Dépourvu de douleurs
Que l’on met au pluriel
On se croit à l’abri
De toute ignominie
On agite quelque temps
Nos esprits d’ambitions
Jusqu’à ce que nos ans
Nous usent de leur raison
Et l’on voit aboutir
Dans la peine d’un soir
Le passé, l’avenir
Notre vie dérisoire
On se croit bien trop fort
Pour gémir à la mort
Mais quand face à la fin
A la fin de tout être
On se dit que peut-être
On aurait pu faire mieux
Le temps nous est témoin
Renvoie ce que nous sommes
Une condition d’Hommes
Ephémère petit feu...
Mais quand face à la fin
A la fin de tout être
On se voudrait renaître
Et revivre un peu mieux
Le temps nous est témoin
Renvoie ce que nous fûmes
Poussières qui se consument
D’un éphémère feu....
Eysines (Gironde) le
Céline ELIAS
PS : Bruno, si tu me lis, j'attends depuis 2 ans que tu m'envoies la musique ! Merci d'avance !