Celine Elias à l'écrit

Celine Elias à l'écrit

A la fin

A LA FIN

 

 

Parce que le temps passe

Qu’il n’y a rédemption

Qu’en dehors des paroisses

Qu’en dedans des pardons

On se voudrait meilleur

Quand on a des remords

Afin que nos erreurs

Nous excusent encore

On se croit au-dessus

De nos malentendus

 

On oppose à nous-mêmes

Les devoirs du devoir

Et dans un requiem

Se livrer au hasard

Alors nos espérances

Se traduisent en moyens

Trahissant l’inconscience

Des futiles desseins

On se croit si unique

Qu’on en est pathétique

 

Mais quand face à la fin

A la fin de tout être

On se dit que peut-être

On pouvait faire mieux

Le temps nous est témoin

Renvoie ce que nous sommes

Une  condition d’Hommes

Ephémère petit feu...

 

Parce qu’on a qu’un souhait

Que l’on a de salut

Qu’en la quête à jamais

Du bonheur absolu

On le voudrait ailleurs

Différent, éternel

Dépourvu de douleurs

Que l’on met au pluriel

On se croit à l’abri

De toute ignominie

 

On agite quelque temps

Nos esprits d’ambitions

Jusqu’à ce que nos ans

Nous usent de leur raison

Et l’on voit aboutir

Dans la peine d’un soir

Le passé, l’avenir

Notre vie dérisoire

On se croit bien trop fort

Pour gémir à la mort

 

Mais quand face à la fin

A la fin de tout être

On se dit que peut-être

On aurait pu faire mieux

Le temps nous est témoin

Renvoie ce que nous sommes

Une condition d’Hommes

Ephémère petit feu...

 

 

Mais quand face à la fin

A la fin de tout être

On se voudrait renaître

Et revivre un peu mieux

Le temps nous est témoin

Renvoie ce que nous fûmes

Poussières qui se consument

D’un éphémère feu....

 

 

Eysines (Gironde) le 23/03/98

Céline ELIAS

 

PS : Bruno, si tu me lis, j'attends depuis 2 ans que tu m'envoies la musique ! Merci d'avance !

 

 

 

 

 



17/07/2008
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